Révélations inédites sur le salaire d’un ingénieur cybersécurité débutant en France : Découvrez les secrets pour augmenter votre potentiel de gains!

Salaire d’un ingénieur cybersécurité débutant en France : réalités, perspectives et leviers d’évolution #

Montant du salaire annuel brut pour un ingénieur cybersécurité en début de carrière #

Les statistiques récentes révèlent que la rémunération annuelle brute d’un ingénieur cybersécurité junior oscille généralement entre 38 000 € et 47 000 € en France, selon le rapport publié en mai 2025 par plusieurs organismes dont Glassdoor et l’INSEE. Ce niveau de salaire concerne les profils titulaires d’un bac+5 issu d’une école d’ingénieurs, d’un master universitaire en informatique ou d’un cursus cybersécurité récemment diplômant. On observe des écarts notables chez les candidats sortant de grandes écoles (Télécom Paris, CentraleSupélec), qui peuvent prétendre à des offres dépassant dès l’embauche la barre des 50 000 €.

Pour illustrer, sur le marché du recrutement en 2025 :

  • Un jeune diplômé de l’EPITA rattaché à un projet FTSE 40 touche 46 000 € brut/an dès la prise de poste.
  • Un recrutement effectué par la DGSI propose à ses nouveaux ingénieurs sécurité un salaire de 41 500 €.
  • Au sein d’un géant du e-commerce installé sur Paris, le package de départ pour un junior spécialisé dans la gestion des incidents dépasse 48 000 €.

La spécialisation technique (détection d’intrusions, pentesting, gestion des systèmes critiques) et l’obtention d’un double diplôme « ingénierie + cybersécurité » jouent fortement sur l’accès à la fourchette haute de la rémunération. Notons que les écarts de salaire entre les premiers emplois offerts aux titulaires de mastère spécialisé comme ceux du CESI ou du CNAM représentent plusieurs milliers d’euros, selon la reconnaissance académique de la filière.

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L’impact de la localisation sur les revenus en sécurité informatique #

L’analyse du marché de l’emploi montre que le lieu de prise de poste exerce un levier déterminant sur la rémunération des débutants. Les grandes métropoles, en particulier Paris, Lyon et Toulouse, concentrent les plus hauts salaires du secteur. Ceci résulte du coût de la vie, mais aussi de la densité des entreprises dont l’infrastructure numérique présente des enjeux critiques.

  • À Paris, un ingénieur cybersécurité débutant chez BNP Paribas peut percevoir un package de 49 000 € dès la première année.
  • À Lyon, la startup Sekoia.io propose pour ses ingénieurs junior 45 000 € bruts, complétés par des primes sur objectifs sécurité.
  • A contrario, dans des agglomérations à plus faible pression économique (Reims, Orléans), le salaire d’entrée pour un même poste tourne autour de 39 500 €.

La prime à la technicité demeure, mais l’écart atteint jusqu’à 20 % entre le centre et la périphérie, ce qui pose naturellement la question de la qualité de vie et de l’attractivité territoriale. Sur l’ensemble du territoire, les métiers de cybersécurité restent toutefois mieux valorisés que la majorité des emplois informatiques standards, y compris en région.

Effet de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité sur la rémunération #

Le secteur privé demeure le principal employeur des ingénieurs cybersécurité débutants. Néanmoins, le montant de la rémunération dépend grandement de la nature et de la structuration de l’entreprise recruteuse. Les groupes internationaux – souvent du secteur bancaire (Société Générale), de l’énergie (EDF), ou de la grande distribution (Carrefour) – rémunèrent leurs jeunes ingénieurs entre 45 000 € et 52 500 € pour les plus compétitifs.

  • Chez Orange Cyberdefense, une première affectation génère 46 000 € bruts annuels, assortis de tickets restaurant et d’une part d’intéressement.
  • Les sociétés de conseil telles que Capgemini ou Accenture, par la diversité de leurs missions, proposent des packages différenciés, intégrant parfois des primes de mobilité ou des solutions de télétravail souples.
  • Au sein de PME (TPE ou scale-ups régionales), le salaire d’entrée reste attractif mais s’échelonne plutôt entre 38 000 € et 43 500 €, avec une part variable plus marquée.

Le calcul de la part des avantages annexes (télétravail, bonus, formation continue) doit être intégré dans l’évaluation de l’offre, car ces éléments peuvent représenter jusqu’à 10 % supplémentaires sur la rémunération totale dès les premières années.

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Les certifications techniques : accélérateurs de salaire pour un profil junior #

Le marché de la cybersécurité est particulièrement sensible aux savoir-faire techniques attestés par des titres reconnus à l’international. Obtenir des certifications telles que CEH (Certified Ethical Hacker), CISSP (Certified Information Systems Security Professional), ISO 27001 Lead Implementer ou OSCP (Offensive Security Certified Professional) constitue un atout majeur.

  • Selon Skillsoft, un ingénieur junior certifié CISSP est embauché à 48 500 € à l’issue de sa formation.
  • Les détenteurs de la certification CEH travaillant pour des cabinets spécialisés comme Wavestone démarrent à 45 500 €, contre 41 000 € pour des non-certifiés sur des fonctions similaires.
  • Les certifications orientées cloud (AWS Security Specialist, Azure Security Engineer) positionnent le salaire d’entrée autour de 50 000 € dans les grands groupes possédant un cloud interne.

La reconnaissance immédiate du niveau d’expertise que procurent ces certifications vous permet de postuler à des projets plus exigeants, d’accéder à la fourchette haute des rémunérations, et de vous démarquer dans un processus de recrutement concurrentiel. Nous notons que le temps et les moyens consacrés à la préparation de ces titres sont rentabilisés en moins d’un an pour la majorité des profils techniques du secteur.

Cybersécurité : évolution salariale des premières années à la spécialisation #

Le secteur numérique étant structurellement sous tension, la concurrence entre employeurs génère une dynamique salariale particulièrement favorable pour ceux qui choisissent la spécialisation en cybersécurité. Dès la fin de la première année, la progression moyenne annuelle de la rémunération des profils juniors atteint 7 %, puis jusqu’à 25 % après trois ans, notamment pour ceux qui basculent vers des postes spécifiques à haute valeur ajoutée.

  • Un ingénieur cybersécurité embauché par Airbus Cybersecurity sur un premier contrat de 42 500 € se voit proposé, après deux ans, une évolution à 51 000 € suite à l’obtention d’une certification OSCP.
  • La spécialisation « pentester » chez Intrinsec, après trois ans d’expérience, propulse le salaire de 40 000 € à 52 000 € en quatre ans.
  • Les consultants en gestion des risques (GRC) accèdent à des revalorisations de 12 % par mission successives, sur la base de leur expérience opérationnelle court-terme.

La mobilité interne (promotion, mutation en filiale internationale) constitue aussi un accélérateur d’évolution de carrière dans les grands groupes ; ces démarches sont bien plus rares dans les structures publiques, pourtant attractives pour leur stabilité. Nous estimons que, sur ce marché fortement déficitaire en compétences, les perspectives salariales sur la première décennie sont exponentielles pour les profils proactifs.

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Les principaux employeurs et secteurs qui recrutent les ingénieurs cybersécurité débutants #

Le panorama des recrutements en cybersécurité s’appuie sur une grande hétérogénéité d’acteurs, reflet des mutations du tissu économique français. Les grandes entreprises de services numériques (ESN), telles que Sopra Steria, Alten et Atos, figurent parmi les principaux employeurs de profils juniors.

  • La banque Crédit Agricole embauche chaque année une centaine de nouveaux spécialistes en cybersécurité pour ses filiales IT réparties sur le territoire français.
  • Dans le secteur public, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a recruté en 2024 28 ingénieurs cybersécurité, sur des missions orientées cryptographie et réseaux sécurisés, avec des offres de salaires attractives par rapport au reste de la fonction publique.
  • Chez OVHcloud, les départements « cloud security » intègrent de jeunes diplômés à grande échelle, notamment pour la sécurisation des infrastructures data center.

Les stratégies RH de ces employeurs s’appuient sur des dispositifs d’intégration spécifiques, du mentoring, des programmes de formation continue, et proposent souvent des perspectives rapides de prise de responsabilités techniques.

Stratégies pour maximiser son premier salaire en cybersécurité #

Nous recommandons d’adopter une démarche structurée pour optimiser sa rémunération lors de son entrée sur le marché du travail. Plusieurs leviers, validés par les recruteurs du secteur, se distinguent :

  • Obtenir des certifications techniques reconnues internationalement et les valoriser dans son CV ainsi qu’en entretien.
  • Cibler en priorité les entreprises dont la maturité sécurité favorise la montée en compétence rapide et la polyvalence des missions.
  • S’engager sur des projets open source de cybersécurité ou participer à des programmes de bug bounty, validant ainsi une expérience concrète et valorisable sur le marché.
  • S’inscrire dans une logique de veille continue et de spécialisation technique sur des technologies émergentes (cloud, IoT, sécurité des SI industriels).
  • Mettre en avant, lors de la négociation salariale, ses réalisations concrètes : audits réalisés, incidents traités, détection de vulnérabilités impactantes, rédaction de politiques de sécurité innovantes, ce qui constitue un argument de poids face aux grilles salariales figées.

Nous constatons que les profils proactifs, en veille constante sur l’évolution des pratiques de la menace et investissant dans des technologies de rupture, réussissent à négocier, dès la première année, des augmentations de 10 à 15 % par bond de mission. Ceci s’explique par la rareté de profils capables d’articuler expertise technique et compréhension business du risque cyber.

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L’écosystème français de la cybersécurité reste ainsi, malgré sa forte compétitivité, un formidable tremplin pour les ingénieurs en début de carrière. Les revenus affichés honorent le niveau d’exigence requis, et l’accélération de la spécialisation ouvre des perspectives de progression rares dans le secteur IT. Se former continuellement, valider ses compétences par des titres reconnus, et viser les environnements professionnels à forte maturité cyber apparaît indispensable pour maximiser son impact professionnel et son pouvoir de négociation dès les premiers entretiens.

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